Que dire du site 1855.fr ? On pourrait se montrer original, et ironiser, en le considérant comme un château margaux ou un grand chambertin. Je me contenterai de le résumer en tant que vieille piquette villageoise, oubliée au fond de l’armoire depuis 1855 … Connaissez-vous cette société ? Si vous êtes amateur de vins, comme moi, vous en avez déjà entendu parler. Aujourd’hui je vous propose un focus sur cette entreprise qui procède tout simplement à du rackette organisé, et ce, en toute impunité.
1855 : Déjà plusieurs
années que ça dure.
Ce qui est triste est que mon article n’est même pas
original. Ca fait des années que ça dure et le site n’est toujours pas fermé
par les autorités. Pourtant, vous trouverez aisément un nombre de témoignages
édifiant en tapant « 1855 arnaque » sur Google. Et de nombreuses
plaintes sont en cours.
Et moi, pauvre pigeon, je me suis fait avoir comme tout le
monde. Mais vous allez me dire : « Fait
avoir de quoi ? »
Bon, concrètement, outre le fait que certaines bouteilles
soient revendues trois fois le cours du marché (ce qui arrive fréquemment sur
internet), l’interface est très agréable. Le choix de vins est vraiment intéressant,
et les recommandations plutôt claires. En plus de ça, le site parait sérieux,
côté en bourse, toute la panoplie de l’arnaqueur gentleman.
Le réel problème est que l’on fait face à une société qui
tout simplement ne tient pas ses engagements : Certains vins doivent être
livrés sous 48 heures, d’autres au maximum sous 10 jours. Eh bien, cela fait
déjà 1 mois et demi que ma cave est vidée de mes flacons préférés et j’attends
toujours mes commandes…
Un petit mail sympathique, suivi d’un deuxième beaucoup
moins. Trente-six tentatives d’appel, impossible de joindre qui que soit. Un troisième,
quatrième, énième mail. Bref, rien. La seule solution restant les démarches
judiciaires pour se faire rembourser.
Mais que fait la police ?
Sincèrement, je sais qu’elle n’a pas le pouvoir de le faire.
Mais est-il normal de nos jours qu’un site classé numéro 1 sur Google en tapant
le nom des plus grands crus puisse encore œuvrer de la sorte ? Que fait la
police ?
Quand on voit toute l’énergie dégagée à traquer les petits
délinquants, revendeurs de cigarettes au marché noir et j’en passe… je me dis,
comment peut-on passer à côté de 1855 ? Bon, j’avoue avoir une partie de
la réponse : Ils collectent de la T.V.A. Et tant que l’Etat n’y perd
pas d’argent, rien n’est urgent.
Alors, mes chers clients privilégiés, détenteurs de la black
Card 1855, je vous offre en exclusivité les aveux pour le moins touchant,
d’un des dirigeants arnaqueurs de l’entreprise, lors d’une caméra cachée
d’envoyé spécial.
Si vous-aussi avez été
victime :
Ne perdez plus votre temps à rechercher la 7eme compagnie,
et écrivez directement à cette personne :
Christian BROCHETON
Brigade Interrégionale d'Enquêtes des Vins
Paris Ile de France
DIRECCTE
Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence,
de la Consommation, du Travail et de l'Emploi
19, rue Madeleine Vionnet
93300 AUBERVILLIERS
Tel : 01 70 96 14 49
christian.brocheton@direccte.gouv.fr
Paris Ile de France
DIRECCTE
Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence,
de la Consommation, du Travail et de l'Emploi
19, rue Madeleine Vionnet
93300 AUBERVILLIERS
Tel : 01 70 96 14 49
christian.brocheton@direccte.gouv.fr
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